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europeEn France avant le référendum de 2005, on nous avait promis une Europe de la paix et la prospérité, malheureusement ce n’est pas le cas. Une Europe des nations, avec le respect des peuples c’est ce que les Français voulaient, une Europe parmi laquelle les peuples pouvaient faire valoir leurs différences les uns aux autres de part leur culture, leurs racines, leur philosophie, leur religion, une Europe dont les premiers symboles étant la liberté, la sécurité, le travail, pour vivre ensemble mais libre de son existence et de ses choix de vie.

Une Europe, celle des peuples souverains, des peuples qui décident eux-mêmes de leur avenir et de leur destin. On ne peut rien faire sans les peuples qui la compose, c’est un principe spirituel qui s’enrichit au contact des nations diverses et qui en sont les composantes. Forcer la main d’un peuple comme cela a été le cas en 2007 en France par l’ancien Président Sarkozy à faire passer en force l’adhésion à l’Europe par la voie parlementaire, a été un échec cuisant et nous a conduit obligatoirement à des déséquilibres importants dans notre société. Le peuple de France avait estimé à l’époque et il l’avait très bien compris que les dirigeants Français et Européens tenteraient de les convaincre en les manipulant en leur faisant croire que le besoin essentiel, primordial, était de nous unir entre les peuples et que c’était le seul moyen pour faire face et se défendre économiquement contre les grandes puissances étrangères comme la Chine, l’Inde, l’Afrique ou la Russie. Ce mépris du peuple de France des années 2007 a laissé de terribles séquelles dans la société française, chômage, insécurité, baisse du pouvoir d’achat, monnaie unique, etc… Derrière tout cela un sentiment de mépris, un sentiment de peur, d’être devenu des robots voyant disparaitre sa propre existence, sa personnalité, sa culture, ses racines, sa liberté. Le citoyen ne se reconnait plus, il n’est qu’un pion sur un échiquier que l’on déplace au gré du temps et de vent. Au-delà de cette vision assez pessimiste mais bien réaliste il a bien compris qu’il était absorbé sans retenue dans un système de mondialisation et qu’il n’y aurait pas d’autres moyens dans sortir que par les urnes ou la force si nécessaire. Le citoyen a besoin d’être reconnu comme un être humain à part entière et non comme un robot qu’on lui demande simplement de se déplacer d’un point A à un point B pour produire et de ne penser à rien d’autre. Cette façon de le traiter au delà des règles imposées par la commission de Bruxelles, il l’a bien compris qu’on ne lui demande pas de donner son avis sur son existence mais de se mettre aux ordres sans discuter. Plus de place n’est permise si on se réfère à ses repères, son enracinement, sa culture etc….
De Jean Monnet à Macron tous les dirigeants se sont chaussés les uns aux autres dans le mensonge car l’Europe en fait ne relève pas du réel mais d’une certaine idéologie voire un mythe qui a été travaillé depuis fort longtemps et bien préparé depuis les années 50. Malheureusement ce mythe est intouchable, il a savamment été travaillé depuis dans un système globalisé à temporalité close. Ce système européen considère que les euro-septiques, euro-souverainiste sont désignés comme des complotistes, c'est-à-dire des gens qui complotent contre la paix, l’unité, les droits de l’homme, le progrès et tous voués à la psychiatrisation comme dans tous les systèmes totalitaires ce que Macron a appelé récemment la lèpre populiste. Comme le cite Eric Zemmour, soit il y a une souveraineté européenne ou soit il y a une souveraineté tout court, mais l’Europe est vide de sens qui risque de devenir un empire sans nation, a contrario de la Chine et les USA étant des nations avant d’être des empires.
Pour finir selon la célèbre phrase selon l’avis de Lévi Strauss sur la construction de l’Europe
« Toute culture se nourrit avec l’échange des autres cultures, encore faut il quelle y mette une certaine résistance faute de quoi elle n’aurait plus rien qui lui soit propre à échanger »

Alain Verdin