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eau 150x150Alain VERDIN Conseiller Régional de la Vienne a assisté à l’Assemblée Générale de l’ADIV (Association des Irrigants de la Vienne )

Les producteurs céréaliers ont le plus souvent été montré du doigt quant à leur méthode d’irrigation sur leurs cultures intensives. Les aides de la PAC (politique agricole commune) des années 70 ont largement contribuées au développement massif de type de production comme le maïs  et le tournesol au détriment de cultures maraichères laissées en déshérence sur le territoire. Des solutions d’irrigation à grande échelle s’étaient quelque peu mise en place pour développer ce type de culture et on regardait peu à cette époque l’épandage de l’eau car les conditions climatiques étaient beaucoup plus favorables qu’aujourd’hui. Cependant pour ces cultures des mesures restrictives ont été imposées et de ne pas faire de l’irrigation par exemple en pleine chaleur favorisant ainsi l’évaporation quasi immédiate de leur arrosage.

On peut dire qu’une conscience collective s’est peu à peu instaurée même si cela ne représente pas l’unanimité des producteurs mais les comportements ont changé sachant que la première des conditions c’est d’en limiter l’usage si nécessaire et en dernier ressort favoriser en priorité la distribution de l’eau pour la population. 

Depuis une trentaine d’années le cumul des pluies et l’évaporation au cours des mois de Juin à Août a diminué de plus de 60 MM dans beaucoup de zones de notre territoire ce qui justifie plus la nécessité d’un complément de disponibilité hybride pour l’irrigation des cultures. Il faut y ajouter des périodes de sécheresse qui impactent considérablement la pousse et le maintien des cultures avant leur maturation. Certaines cultures comme le tournesol sont considérées plus tolérantes à la sécheresse et nécessite de faibles apports en eau au moment de la floraison, mais ce n’est pas le cas pour la culture du maïs qui a une demande forte en eau pendant sa période de pousse et à l’approche de sa maturité. En fonction des changements climatiques et les besoins en eau pour la population, les pouvoirs publics ont été amenées a mettre en place des périodes d’irrigation et de restriction d’eau suivant les zones impactées par la sécheresse. Des critères d’exception répondant aux exigences de la santé, de la salubrité publique, de la sécurité civile et de l’alimentation en eau potable pour la population. Les besoins en eau n’échappent pas à la complexification de l’action publique mais force est de constater qu’au travers de cette complexité il faut trouver le meilleur remède pour concilier la demande faite pour alimenter une population en eau potable et dans le même temps favoriser d’autres besoins en eau pour l’irrigation des cultures tout en générant un système d’auto régulation et d’auto suffisance entre les acteurs pour faire vivre au mieux la population.

Alain Verdin