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assurance maladieOn apprend régulièrement que des médecins sont souvent pris pour cibles quand ils interviennent dans des quartiers ou des zones dites sensibles. Prenons le cas qui s’est déroulé il y a quelques mois sur la ville de Chatellerault dans la Vienne , dans un secteur sensible à Chateuneuf, lorsqu’un homme et sa compagne se seraient présentés au cabinet avec plus d'une heure de retard pour un examen de leur bébé de cinq mois. Ils sont priés d’attendre un peu dans la salle d'attente, mais le couple n’apprécie pas le délai d’attente et devant d’autres patients l’homme frappe le Docteur au visage.


Ces personnels de santé sont souvent pris pour cible par des patients qui jugeaient l’attente trop longue, s’ensuit des violences verbales et physiques devenues routinières. La pénibilité des professions de santé doit être reconnue et dédommagée financièrement. Les Directions hospitalières face à de tels évènements doivent réfléchir à une meilleure organisation de leurs structures afin de ne pas faire peser sur le personnel des carences managériales.
A l’hôpital on constate également dans le secteur urgentiste et autres que les personnels d’accueil, aides soignants, les infirmiers etc…sont en première ligne face aux violences sociales en continue et aux problèmes communautaires. Les derniers chiffres de l’Observatoire National de la délinquance, qui font le bilan des deux dernières années écoulées en matière de sécurité publique est catastrophique. La Présidence de Monsieur Macron ne vaut définitivement pas mieux que celle des années Hollande et de Sarkozy ; c’est la continuité dans les chiffres et dans l’échec. La coresponsabilité des présidences qui se succèdent sur la dégradation de vie des Français est lourde.
Devant de tels résultats, plusieurs solutions s’imposent ; restaurer et réorganiser les services de santé ; appliquer la tolérance zéro contre les auteurs de violences ; renforcer l’arsenal judiciaire en vue de permettre une stricte application des peines.
Un impératif non négociable pour protéger tous les agents des services publics.

Alain Verdin