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pole emploiDepuis la grave crise économique de 2008, la population ayant un emploi a diminué sur ces dix dernières années, tandis que la population active a augmenté du fait d’une démographie positive et de la modification de l'âge de départ à la retraite et du nombre de trimestre nécessaire.

Un français sur dix est aujourd’hui inscrit à Pôle emploi, soit 10% inscrits des 67 millions d’habitants, sans compter tous ceux qui pourraient être inscrits, mais qui ne le demandent pas faute de bénéficier d'indemnisation-chômage.

De nombreux jeunes non-inscrits à Pôle emploi à l’issue de leurs études, est une part importante des allocataires du Revenu de Solidarité Active (RSA). La proportion des Français, sans aucune ressource, en situation précaire (contrats courts successifs ou temps partiel à horaire réduit) ou disposant de ressources inférieures au seuil de pauvreté, est inacceptable.

L'orientation politique du Président Macron joue pour «ceux qui réussissent» au détriment de «ceux qui ne sont rien», des propos qu’il a tenu au cours des mois passés qui montrent un certain désintérêt, voire du mépris, à l’égard de certaines catégories populaires.

Il vise explicitement une population privilégiée de hauts cadres ou startuppers à vocation internationale, profitant largement de la mondialisation, mais également tous ceux qui aspirent à entrer dans cette catégorie, mais force est de constater que la grande majorité des Français ne peuvent bénéficier de ce type de situation.

Notre tradition républicaine, c’est militer pour une justice sociale et il faut considérer que la seule priorité pour sortir de la situation présente réside dans la recherche du plein emploi.

L’État devrait et c’est son devoir, encourager des initiatives économiques pour qu’elles profitent aux secteurs de production ; l’agriculture, la construction, l’industrie du numérique et de la recherche. Macron propose des équations qui n'ont pas de solutions. Il n’est pas dans le vrai avec des lois relevant de la moralisation politique, et d’en faire adopter par ordonnances sur le travail qui ne devraient créer, au final, aucun emploi significatif.

Les victimes de la politique actuelle seront les plus démunies, les jeunes à l’entrée dans la vie active, les retraités (augmentation de leur CSG), mais aussi les Français des classes moyennes, dont les impôts et taxes s’accroissent et vont encore augmenter.

Aujourd’hui, Macron ne vise pas le plein emploi à la fin de son quinquennat, mais, au mieux, une légère baisse du taux de chômage. Il a accepté de renoncer au combat du plein emploi et a abandonné une partie de la population considérée comme «inutilisable» dans la société qu’il souhaite créer.

La politique du Rassemblement national est de s’engager réellement sur le terrain du pouvoir et de s’attaquer efficacement à la fracture sociale entre les Français, sans lâcheté, car la reconquête ne pourra désormais pas se faire sans le peuple.

Alain Verdin